CDI et BCD du Lycée Français de Saint-Domingue
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Titre : Le fleuve caché : Poésies 1938-1961 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Tardieu (1903-1995), Auteur ; Georges-Emmanuel Clancier, Préfacier, etc. Editeur : Gallimard, 1968 Collection : Poésie/Gallimard Importance : 256 p Format : 1 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-030268-0 Prix : 9,90 eur Mots-clés : Romans, Littérature Poches Poésie Théâtre Poésie et théatre Littérature - Poésie Poésie Théâtre, poésie Littérature en poche Index. décimale : 841 poésie Résumé : «À la capture, au rapt, à la fascination ou à l'affirmation qui caractérisent le rapport du poème au lecteur pour l''uvre d'autres poètes qui sont ses pairs, Jean Tardieu substitue l'aveu, la retenue, le signe dont la discrétion ne fait que rendre plus éperdu l'appel si l'on sait enfin percevoir celui-ci. L''uvre de Tardieu s'impose donc en lenteur, en douceur, par toutes les nuances merveilleusement sensibles, émouvantes et savantes, fraîches et raffinées, qui fondent l'originalité de cette poésie tour à tour confiante et tragique, tendre et solennelle, subtile et cocasse. Elle semble l'aboutissement d'une parfaite civilisation du langage plutôt qu'une réponse obsessionnelle à une obsédante question. Ce n'est point qu'on n'entende pas et qu'on ne réponde pas souvent dans les poèmes de Jean Tardieu. Tout au contraire. Mais le ton des questions et des réponses varie si leur message demeure le même. Autrement dit, la voix est faite ici des possibilités mêmes de ses métamorphoses. Analogues aux transpositions qu'un musicien fait subir à ses thèmes, ou aux modulations qu'un peintre confère à ses couleurs, les études de voix permettent à Jean Tardieu, dans ses poèmes comme dans ses pièces, de dépersonnaliser, par pudeur, par courage, par peur aussi - et dans ce cas pour tenter de conjurer Ie sort - une angoisse et une joie qui lui sont, comme à nous tous, consubtantielles. Tantôt il semble que ce soit la sérénité légère d'un jeu qui mène le poète à suivre puis à quitter telle ou telle pente de sa voix ; tantôt l'on croit déceler une fondamentale incertitude sur soi-même et le monde dans cette vocation de la variation. Au vrai, cette attention passionnée à l'espace de la musique, au chant de la peinture, est façon indirecte mais essentielle d'atteindre la poésie, comme si le plus court chemin du poète au poème était non pas la ligne droite, mais la courbe qui passe par les autres langages sacrés, par la gamme sonore ou lumineuse, par le dialogue dramatique, et au terme de cette courbe le poète se retrouve tel qu'en poème enfin une "langue inconnue" l'a changé.» Georges-Emmanuel Clancier En ligne : http://www.librairiedialogues.fr//ws/book/9782070302680/unimarc_utf-8 Exemplaires
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Titre : Le Parti pris des choses / Proêmes / Douze petits écrits Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Ponge (1899-1988), Auteur Editeur : Gallimard, 1967 Collection : Poésie/Gallimard Importance : 224 p Format : 1 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-030223-9 Prix : 7,30 eur Mots-clés : Poésie - Théâtre Poésie Théâtre Littérature français Littérature en poche Romans Récits Format «Poche» Littérature - Poésie poche (format poche) Littérature générale 701 poches Poches Poésie Littérature Romans, Littérature Poesie theatre NRF Poésie Gallimard Théâtre, poésie Poésie et théatre Recueil de poésie adulte Littérature française Polar Théatre Index. décimale : 841 poésie Résumé : L'huître L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos. À l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en-dessus s'affaissent sur les cieux d'en-dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner En ligne : http://www.librairiedialogues.fr//ws/book/9782070302239/unimarc_utf-8 Exemplaires
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